Le 6 décembre 1992 : clôture des travaux de la Conférence nationale souveraine au Zaïre.
On notera à l'actif de la CNS, la mise en place du gouvernement de transition, le Haut conseil de la République (HCR), le Conseil électoral et l'adoption d'un projet de constitution.
La Conférence nationale souveraine (CNS) s'était imposée comme cadre de concertation nécessaire à la mise en œuvre des mécanismes constitutionnels et institutionnels de gestion de la Transition et de la 3ème République au Zaïre.
A défaut d’une assemblée existante et ayant une assise légale, constitutionnelle et représentative, il a fallu organiser une conférence politique, réclamée par l’ensemble de la société congolaise et largement représentative de toutes les couches, catégories, provinces et tendances politiques, idéologiques, intellectuelles et religieuses de toute notre société. C’est cette présence qui a conféré à la Conférence nationale souveraine (CNS) une légitimité de fait résultant de son caractère largement représentatif.
La CNS avait fait la relecture de toute l’histoire nationale; diagnostiqué la nature et la cause profonde de la crise congolaise (absence de démocratie) et balisé l’avenir en mettant en place les Fondements d’un Etat de droit démocratique pluraliste, moderne et prospère. Le Peuple s’était intimement identifié aux Résolutions de la CNS et avait accepté même de payer de sa vie, le 16 Février 1992, pour le déroulement harmonieux et fructueux de la CNS jusqu’aux Résolutions finales.
Mais Mobutu va bloquer la mise en application de tout le processus démocratique initié à travers la CNS de 1992 à 1996. Puis, LD Kabila et l'AFDL vont arriver en 1997, imposant un nouvel ordre politique. Les résolutions de la CNS seront renvoyées aux calendes grecques.
Il faudra attendre 2002 pour voir se tenir le Dialogue Inter-congolais (DIC), dont une des missions sera de remettre le train sur les rails du processus démocratique amorcé par la Conférence nationale souveraine (CNS).
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