Le 28 février 2020, Delphin Kahimbi, Chef d'état-major adjoint chargé du renseignement militaire des FARDC, décède à 50 ans, dans des circonstances restées louches jusqu'à ce jour. Mort par "pendaison", selon des "éléments" de l'enquête cités par le Pdt Félix Tshisekedi.
Sa famille avait fait savoir qu'il était décédé d'une "crise cardiaque" (déclarations de sa femme à la presse). Le Pdt Tshisekedi avait alors informé les membres du conseil des ministres qu'il avait décidé de diligenter une enquête indépendante à l'initiative de la Monusco.
Nommé à l'époque de l'ancien Président Joseph Kabila, Delphin Kahimbi était l'un des douze officiels congolais toujours sous sanctions européennes pour atteintes aux droits de l'homme dans les dernières années de l'ancien régime (2015-2018).
En juin 2021, une dizaine de prévenus, poursuivis dans le cadre de l'assassinat de Delphin Kahimbi, avaient été acquittés par la justice congolaise, contre l'avis du procureur qui avait requis la peine de mort, notamment contre la veuve.
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