Le 23 janvier 2001, enterrement de Mzee Laurent-Désiré Kabila. Kinshasa était comme une ville sous occupation étrangère, car seuls les soldats angolais, zimbabwéens et namibiens étaient omniprésents dans la capitale, tandis que l'armée congolaise avait été désarmée.
Une tribune d'honneur avait été dressée face au cercueil, au Palais du Peuple. Les kinois présents avaient eu droit à un décorum martial, une fanfare pétaradante, 21 coups de canon et le survol permanent de la ville par 4 Mig21 de l'armée angolaise.
Les Présients angolais Dos Santos, zimbabwéen Mugabe et namibien Nujoma étaient là, encadrant le nouveau Président, Joseph Kabila. Outre les 3 alliés, seuls le Zambien Chiluba et le Soudanais Al-Bechir avaient fait le déplacement. La Belgique avait dépêché son Ministre des affaires étrangères, Louis Michel.
Avant la célébration d'une brève action de grâce œcuménique (catholique, protestant, musulman, kibanguiste), le nouveau Président Joseph Kabila vint s'incliner devant le cercueil rouvert. Il ne s'était pas exprimé en public. C'est son oncle Gaétan Kakudji qui prononça un discours.
C'est plus tard, dans l'après-midi, que le corps du défunt Président LD Kabila sera, dans un moment d'intense émotion pour la foule kinoise, déposé dans sa dernière demeure (un mausolée aménagé devant le Palais de la Nation, bâtiment qui symbolise l'Histoire du Congo).
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