Le 20 janvier 2019, la Cour constitutionnelle de la RD Congo rejette le recours de l'opposant Martin Fayulu contre les résultats de la présidentielle de déc 2018, en le considérant comme "non fondé". Le même jour, Martin Fayulu se déclara "seul président légitime".
Dans son arrêt de ce jour-là, lu par le juge Noël Kilomba, la Cour estimait que Martin Fayulu n'avait "pas apporté la preuve" que les résultats annoncés par la Commission électorale déclarant vainqueur l'autre opposant Félix Tshisekedi n'étaient pas conformes à la réalité.
"Seule la CENI a produit des résultats authentiques et sincères", avait assuré le juge constitutionnel, reprenant la plupart des arguments de la CENI. Le juge s'était montré très sévère envers Fayulu, jugeant "imprécise et absurde" sa demande d'un recomptage des voix.
En réponse à la décision de la Cour constitutionnelle, Martin Fayulu s'était déclaré "seul président légitime" et avait aussi demandé à la communauté internationale de ne pas reconnaître Félix Tshisekedi, officiellement proclamé vainqueur de l'élection présidentielle.
"Je me considère désormais comme le seul président légitime de la RDC… Dès lors, je demande au peuple congolais de ne pas reconnaître tout individu qui se prévaudrait illégitimement de cette qualité, ni obéir aux ordres qui émaneraient de lui", avait déclaré Martin Fayulu.
Pour rappel, selon les résultats provisoires proclamés le 10 janvier de la même année par la CENI, Félix Tshisekedi avait devancé avec 38,5% des voix l'autre opposant Martin Fayulu (34,8%), très loin devant le candidat du pouvoir, Emmanuel Ramazani Shadary (23%).
Nous accordons une très grande importance à la véracité et à l'exactitude des faits. C'est pourquoi nous et nos contributeurs investissons des moyens humains et du temps dans la selection et la validation des contenus. Mais au cas où dans un article, vous rencontrez un problème, une erreur, des améliorations à faire, vos observations, corrections, et critiques sont les bienvenues. Merci de nous contacter.