Le 20 jan 2009, lancement de l'opération militaire "Umoja Wetu" entre les armées rwandaise et congolaise sur le sol congolais. C'est le lancement de cette ops qui sera à la base du "divorce" entre Kabila et Kamerhe, ce dernier ayant déclaré publiquement son opposition.
C’est à partir de Goma que l’opération fut lancée, réunissant les FARDC (RDC) et la RDF (Rwanda), dénommée "Umoja wetu" ("Notre unité"), avec double mission :
Après 35 jours d'opérations, 1.500 soldats rwandais avaient officiellement quitté le sol congolais, au cours d'une cérémonie organisée à Goma et réunissant des responsables politiques et militaires des deux pays. La coalition avait déploré 8 morts dans ses rangs.
Le bilan final de l’opération fourni par le Général John Numbi (alors Commandant des opérations conjointes FARDC- RDF) était de 153 tués parmi les FDLR, 13 blessés, 37 capturés, 103 rendus, 5.000 rwandais rapatriés au Rwanda, dont 1.300 combattants et leurs familles.
Vital Kamerhe, président de l'Assemblée nationale, avait déclaré publiquement son opposition, critiquant le fait qu’une entrée au Congo de l’ex-armée ennemie n’ait pas été discutée au Parlement. Le président Kabila avait considéré cette sortie publique comme déloyale.
Sous l'instigation de l'entourage de Joseph Kabila, Vital Kamerhe finit par démissionner de son poste de président de l’Assemblée nationale. Quelques mois après sa démission, il quitta le PPRD et créa son propre parti, Union pour la Nation Congolaise (UNC).
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