Le 20 février 1999, LD Kabila dissout son gouvernement, en vue d'une "ouverture" à l'opposition. L'équipe remaniée formée le 14 mars comprend 29 ministres. On note l'arrivée surprise de l'homme d'affaires Bemba Saolona au poste de ministre d'Etat/Economie et Industrie.
L'arrivée de Bemba Saolona dans le gouvernement permettait de présenter une opposition de choix à Jean Pierre Bemba qui contrôlait le Nord de l'Equateur (MLC), d'assurer un relais auprès des personnalités issues de l'Equateur et d'établir un contact avec le milieu des affaires.
Gaetan Kakudji (neveu de Kabila) conserva le ministère de l'Intérieur, de même que Mwenze Kongolo à la Justice. Yerodia, qui était jusque-là le Directeur du cabinet de Kabila, fut nommé au poste de ministre des affaires étrangères; et She Okitundu aux droits de l'homme.
Comme 2è signe d'ouverture, Kabila leva l'interdiction de fonctionnement des partis et groupements politiques. Néanmoins, les conditions émises pour l'autorisation de la reprise des activités des partis politiques étaient telles qu'elles rendaient impossible cette reprise. Les partis devaient: (a) être représentés sur l'ensemble du territoire (même les territoires occupés par la rébellion), (b) leurs dirigeants devaient avoir résidé durant la dernière année en RDC, (c) certificat de bonne santé mentale des dirigeants et (d) caution de 10.000$
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