Le 17 mars 1978, le verdict tombe, dans le cadre du procès dit des "terroristes" : 78 des 91 inculpés sont condamnés, dont 13 à la peine de mort. Le régime Mobutu avait fait savoir que ce complot avait été fomenté par un groupe d’officiers, mené par le major Kalume.
Selon la version officielle, un groupe d’opposants en exil (du "Mouvement d’Action pour la Résurrection du Congo") avait pris contact avec un autre groupe d’officiers résidant au Zaïre, en vue de la déstabilisation du pays, par le plasticage du barrage d’Inga et du pipeline
Plusieurs officiers supérieurs et subalternes ainsi que des civils seront arrêtés le 20 février 1978. Près de 20 condamnations à mort sont prononcées ce 17 mars, plus de 40 condamnations à de très lourdes peines allant 5 à 20 ans, et près d’une quinzaine d’acquittés.
Sont exécutés à l’aube du 18 mars : les colonels Biamwenze et Mwepu, les lieutenants-colonels Kalonda, Mwehu et Tshunza, les majors Kalume, Panubule, Ngoie et Tsasa, le capitaine Fundi, les citoyens Mburiaba, Kudia-Kubanza, Makani, Matanda, Mbangama.
Domiciliés en Belgique, les citoyens Monguya et Kanyonga sont condamnés à mort par contumace. Condamnée aussi à la peine capitale, l’adjudant-chef Brigitte Kisonga aura la vie sauve parce qu'enceinte. Sa peine sera commuée en réclusion à perpétuité, avant d'être graciée.
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