Le 16 janvier 2001, assassinat du Président Laurent-Désiré Kabila, pendant qu'il est en train de travailler dans son bureau, au palais de Marbre (sur les hauteurs de Kinshasa), accordant quelques audiences de "routine". Son fils, Joseph Kabila, lui succédera quelques jours après.
Vers 14h, pendant qu'il s'entretient avec son conseiller économique (Mota), un jeune soldat de sa garde (le caporal Rachidi) arrive et fait signe de vouloir lui parler. Il se dirige calmement vers Kabila, dégaine son arme et lui tire dessus. Le chef de l’État s’écroule.
C'est alors que Mota se met à hurler pour rameuter la garde. Son chef d'état-major (colonel Eddy Kapend) et qlq soldats font irruption dans le bureau et découvrent le pdt allongé par terre, "en plein délire" et se vidant de son sang. Le caporal Rachidi est aussitôt abattu.
Quelques minutes après, les militaires bouclent le périmètre autour du palais de Marbre et dans une atmosphère de panique générale, font venir un hélicoptère de l’aéro de Ndjili pour transporter le blessé à la clinique Ngaliema où les médecins lui prodiguent les premiers soins.
Un communiqué lu le soir à la télé soulignera que le Pdt a été blessé, mais bel et bien vivant. Le lendemain du drame, Sakombi Inongo (ministre de l'information) admettra que le Pdt a été évacué au Zimbabwe pour des soins appropriés à la base aérienne de Manyame.
C'est seulement le 18 janvier qu'intervient la confirmation officielle, tant attendue, par la voix de Sakombi Inongo toujours: "Le Congo est en deuil, et le Gouvernement de salut public a la profonde douleur et le douloureux devoir d’annoncer la mort du Président LD Kabila"
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