Le 15 mars 1997, les forces de l'AFDL de LD Kabila s'emparent de Kisangani, 3è ville du Zaïre. Kengo et Mobutu aimaient beau le dire : "Kisangani ne tombera pas". Mais la ville tombera sans coup férir, après avoir été pillée la veille par les Forces Armées Zaïroises.
La veille, les soldats de l'armée régulière avaient abandonné la ville à environ 130 mercenaires Serbes qui n'avaient pas tardé à s'engouffrer dans 4 hélico pour quitter également Kisangani, laissant la 1ère ligne de front à 6.000 combattants Hutus (ex-FAR et Interahamwe).
Sans approvisionnement, ils subirent de lourdes pertes et finirent par décrocher. La tant attendue bataille de Kisangani n'avait pas eu lieu malgré la sur-militarisation de la ville et la planification par Kengo, à partir de Kisangani, d'une contre-offensive "totale".
Les FAZ et leurs supplétifs seront chassés sur 230 km de la ville par les forces de l'AFDL. Ce fut un grand tournant dans cette guerre car la prise de Kisangani provoqua des remous à Kinshasa au sein de la population, et surtout au sein de la classe dirigeante de l'époque.
Trois jours après la prise de Kisangani, le gouvernement Kengo tombait sous l'instigation du Haut Conseil de la République - Parlement de Transition (HCR-PT) et pendant ce temps, Mobutu avait repris son lit d'hôpital à Monaco. 2 mois après, LD Kabila s'emparait de Kinshasa.
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