Le 13 décembre 2018, un dépôt de la CENI situé sur l’avenue du Haut Cmdt (à Kin) prend feu, sur le coup de 2h du matin. Le bilan chiffré arrive très vite : près de 8.000 machines à voter détruites et 2.000 sauvées (un état des lieux précis et rapide qui avait posé question)
Ensuite, le jour même, sans la moindre enquête, le ministre de la Comm. (Lambert Mende), pointera un doigt accusateur en direction de Martin Fayulu (le candidat de la coalition "Lamuka") qui volait de succès en succès et qui ébranlait visiblement les certitudes du pouvoir.
Ceux qui connaissent Kin s’étonnaient qu’un pareil incendie ait pu se développer sur une des avenues les plus sécurisées de la capitale, non loin du QG de Tango 4, du camp militaire Kokolo et des services d’incendie de la Monusco.
L’opposition, elle, avait réclamé une enquête internationale indépendante pour connaître l’origine de ce sinistre et, par la même occasion, le contenu de cet entrepôt. Aucun témoin n’avait été autorisé à voir cette montagne de machines à voter détruites par les flammes.
Une semaine jour pour jour après cet incendie, Corneille Nangaa utilisera l’argument de ce qu’il avait qualifié de "malheureux incident" et la destruction des machines et des bulletins de vote pour justifier le report d’une semaine du scrutin.
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