Elisabeth Tshala Muana
[ 1958 - 2022 ]Artiste Musicien - Femme Politique - femme
Nom
ALIAS
LIEU DE NAISSANCE
DATE DE NAISSANCE
METIER / PROFESSION / TITRE
NATIONALITE
Gérardine Mahombe Ngangu Baliokobato, né le 1er aout 1946 à Boso-Mongbele, le territoire de Basankusu dans la Province de l’Equateur, est une Enseignante et Femme Politique congolaise.
Orpheline de père et de mère dès la naissance, elle est élevée par les sœurs religieuses de la communauté Notre Dame Tem Bundurem de Kodoro. En 1964, elle obtient son diplôme en pédagogie (D4) à l’Ecole Normale Pédagogique Lotsing’Esengo à Basankusu ; elle est d’office affecté Monitrice au Lycée Bondeko de Basankusu (1964 à 1975). En 1976, elle est promue Directrice de l’Ecole Primaire Boso Dua dans le territoire de Bolomba. En 1984, elle est promue Conseillère à l’enseignement et est affecté à la Coordination des Ecoles Conventionnées Protestantes (ECC 22è Cadelu) de Basankusu.
Membre du Mouvement populaire de la Revolution (MPR) et Conseillère du territoire, elle participe de 1990 à 1992, à la conférence Nationale Souveraine (CNS) pour le compte des « Institutions publiques » du territoire de Basankusu. Après la CNS, elle reprend ses fonctions à Cadelu en 1993, occupant plusieurs postes jusqu’en 2018, année où elle est déclaré éligible à la retraite, sans jamais être notifié. Sa santé se dégradant davantage, elle est contraint de laisser le travail pour se placer sous les soins de ses enfants.
Gérardine Mahombe est une femme battante, rassembleur et hospitalière. Sa maison, ne manquait jamais du monde. Elle s’exprime couramment en Français, Lingala et deux langues du terroir : le Kimongo et le Kingombe.
Orpheline de père et de mère dès la naissance
Gérardine Mahombe est originaire du village de Boso Mongbele, dans le groupement de Boso Ngombo, secteur de Gombalo, Territoire de Basankusu dans la province de l’Equateur. Elle est fille de Gérard Mahombe (+) et de Cécile Masebi (+), cadette d’une fratrie de six enfants dont cinq filles et un garçon : Zosime Mahombe, Catherine Ibongele, Marie Clara Naoke, Cécile Mbamba, Rosa Molonibato et Gérardine Ngangu Baliokobato.
Début 1946, pendant sa grossesse, son père Gérard et ses deux sœurs (Catherine et Marie Clara) meurent dans un intervalle de trois mois, des suites d’un empoisonnement par l’eau à boire. Ses deux autres sœurs (Cécile 7 ans et Rosa 4 ans) sont prises en charge par La Sœur Flacidia, supérieure de la communauté Notre Dame Tem Bundurem de Kodoro.
Gérardine nait le 1er aout 1946 à sept heures du matin. Sa mère Cécile Masebi lui donne le nom de son père Gérard décédée trois mois plus tôt, et le postnom « Baliokobato» (Nom Ngombe qui signifie en lingala « BASI PE BAZALI BATO » et en français « Les femmes aussi sont des humains »). Cécile succombe quatre heures plus tard des suites d’une complication hémorragique, laissant le bébé orpheline de père et de mère.
Jeunesse et scolarité
La Sœur Adrienne, infirmière en chef de l’hôpital de Kodoro, adopte le bébé Gérardine et confie sa garde à Jeanne Mopotu Edepele marié à Philippe Isongo, la sœur Cadette de Cécile Mbamba. A 3 ans, Gérardine est admis en résidence au couvent des sœurs et en contrepartie, le couple gardien (sa petite tante Jeanne et son mari Philippe) se voient attribués du travail à l’intendance l’internat.
En septembre 1953, Gérardine (7 ans) commence ses études primaires au Lycée Catholique Kodoro, pour les achever en 1960. Elle ensuite envoyé à Basankusu, pour poursuivre ses études secondaires à l’Ecole Normale Pédagogique Lotsing’Esengo. Elle décroche son diplôme de D4 en pédagogie en 1964.
Carrière dans l’enseignement primaire
Après son diplôme de D4, Gérardine Mahombe se voit attribué d’office un poste de Monitrice (enseignante) à l’école des filles, l’école primaire Bondeko du réseau Catholique, où elle va prester de 1964 à 1975.
En 1976, les écoles sont étatisées. Elle est promue Directrice et envoyée diriger l’Ecole Primaire Boso Dua du réseau protestant, dans le village Boso-Dua (village d’origine du père de ses enfants), dans le territoire de Bolomba.
En 1984, elle est promue Conseillère à l’enseignement et affectée à la Coordination des Ecoles Conventionnées Protestantes (ECC 22è Cadelu Basankusu). De 1991 à 1992, elle est autorisée à participer à la conférence Nationale Souveraine (CNS) à Kinshasa.
En 1993, elle reprend du service et devient Chargé des Approvisionnements de la Coordination ; de 1998 à 2001, elle affecté Comptable du Bureau de la Coordination et de 2002 à 2018, elle sert comme Chef de la cellule pédagogique.
Fin 2018, Gérardine Mahombe est déclaré éligible à la retraite à 72 ans d’âge. Mais elle ne reçoit pas de notification. A force d’attendre, elle continue à prester. Mais sa santé s’affaiblissant de plus en plus, ses enfants s’imposent pour qu’elle quitte le service et se rendent à Kinshasa pour des soins appropriés et un suivi approprié.
La conférence Nationale souveraine
En 1985, est membre du MPR. Elle est élue au conseil du Territoire de Basankusu, avec 6 membres dont : Messieurs Lisala Bokombela Jean (Le Président) Bomboko Is’Ongambe Jean Pierre, Makako Eugene (le Patriarche), Ndjema Christian, Bombula Jean Pierre, Monsieur Boembi.
Lorsque que la Conférence Nationale Souveraine (CNS) est annoncée, Gérardine Mahombe, entant qu’unique femme du conseil, est sélectionnée dans le quota femme de la composante « Institutions Publiques » de Basankusu. La CNS s’ouvre le 7 août 1991 au palais du Peuple à Kinshasa, elle prent part aux travaux.
En septembre 1992, elle reçoit une lettre de sa grande sœur Cécile Mahombe Mbamba, l’informant que son fils ainé est très malade. Elle decide d’arreter sa participation à la CNS et réussi à obtenir les autorisations du Gouverneur de l’Equateur, Chef de la Délégation Provinciale pour renter. Elle arrive à Mbandaka par avion deux jours plus tard ; et de là, elle fait la route pour Basankusu, encadrée par Monsieur Engese Bokolongo (Président du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) de Basankusu).
Arrivée à Basankusu fin septembre, elle trouve qu’il n’y pas d’enfant malade. C’était un stratagème de sa famille pour la faire sortir de Kinshasa, craignant pour sa vie aux regards des troubles liés à la révocation d’Etienne Tshisekedi au poste de Premier Ministre.
Gérardine quitta son poste de conseiller du Territoire de Basankusu en octobre 1992 mais resta active dans les activités politique de son Parti de l’époque. A l’entrée de l’AFDL, elle est membre de la cellule de Mobilisation. Elle a arretée avec les activités politiques en 2018.
Une mère rassembleur
Mama Gérardine est mère biologique de quatre enfants dont trois garçons et une fille : Alpha Memidra Egbango (Ingénieur du BTP – entrepreneur et Initiateur de Parsonnages.cd), Joseph Deddy Aenenanu (Ingénieur du BTP) et Jean Didier Mwakomokebi (Journaliste), et Péguy Denise Swebedemba (Ménagère).
Contraint de vivre éloignée du père de ses enfants à cause de leurs occupations respectives, elle a élevé tous les enfants sous son toit avec une discipline de fer et une rigueur sa faille. Elle savait faire le maximum qu’elle peut pour assurer l’autosuffisance de sa maison : petits commerces, activités champêtres, vente des produits alimentaires, fabrications de savons, fabrications artisanales des tapis, … Elle est une femme battante et rassembleur, dont la maison ne manquait pas du monde. Elle avait chez elle, presqu’une vingtaine des neveux et nièces, lui confié par la famille.
Chrétienne pratiquante, elle a toujours estimé que le meilleur héritage qu’il faut donner à ses enfants c’est la connaissance de Dieu, la connaissance de la Parole de Dieu, une instruction appropriée, et les valeurs d’humanités.
A ce jour ….
Gérardine vit à ce jour à Kinshasa, sous les soins de ses enfants, savourant le bonheur d’être mère et grand-mère. Ses activités préférées sont le raccommodage des habits de ses petits-enfants, la vaisselle, les appels téléphoniques pour demander les nouvelles, enseigner la langue maternelle aux petits enfants et par-dessus tout, lire la Bible.
Elle est une femme épanouie et paisible, qui ne reflète pas son âge et toujours de bonne mine.
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