Simon Diasolua Zitu
[ 1942 - à nos jours ]1er Pilote Congolais
Nom
ALIAS
LIEU DE NAISSANCE
DATE DE NAISSANCE
METIER / PROFESSION / TITRE
NATIONALITE
Simon Diasolua Zitu, né à Léopold ville (actuellement Kinshasa), le 14 Novembre 1942, est l’un des deux premiers pilotes Congolais en 1965 et le plus jeune commandant de DC-10 au monde en 1973. Pilote de ligne pendant 37 ans, puis instructeur pilote DC-10, il a également occupé le poste d’Administrateur Directeur des Opérations au sein de la compagnie aérienne étatique Air Zaïre. Expert en enquêtes d'accidents et Consultant en aéronautique, . Il est l’auteur d’un livre intitulé « Entre ciel et terre, Confidences d'un pilote de ligne congolais » paru aux éditions Le Harmattan en 2014
Simon Diasolua a convoyé des personnalités préstigieuses telles que le président Mobutu et ses ministres, le roi Baudoin et la reine Fabiola de Belgique, le Pape Jean-Paul II, des chefs d'Etat de tous bords, ainsi que le boxeur Mohamed Ali.
Jeunesse et scolarité
Né et grandit à Léopold ville (Kinshasa), Simon Diasolua est quatrième d'une famille de huit enfants (trois filles et cinq garcons). Il est originaire de la tribu de Manianga du district du Bas Fleuve, fils de Samuel Mukudi Mena Kuntuala et de Fukisa Salipa,
Simon Diasolua (nom donné par son ocle maternel Phillipe Tuluenga, qui signifie "elu de Dieu") Il a grandi au camp OTRACO avant de démenager près de pont Cabu à cause des inondations qui avaient ravagé la commune de Barumbu en 1953, à la suite desquelles les autorités belges ont octroyé à son père un nouveau terrain sur l'avenue Essandja, dans la meme commune, à environ 500 mètres de l’aéroport national de Ndolo à Kinshasa alors Léopoldville.
En 1954, alors qu'il était en sixième année primaire au Collège Sainte-Anne, ils recurent la visite des inspecteurs belges venus de Bruxelles, qui poserent à la classe la question suivante : "quel metiez souhaiteriez-vous exercer après vos études sécondaires ?". Sans hesiter, il repondit : "Pilote d'avion". Mais, ses précepteurs belges lui lui répondirent que "ce n'est un métier pour les congolais".
Après ses Humanités scientifiques au collège Sainte-Marie , il part en Belgique avec Idelphonse Ilunga pour suivre une formation de pilotage à la Sabena. Il devient en 1965, l’un des deux premiers pilotes du jeune État indépendant du Congo.
Carrière chez Air Zaire
Engagé le 1er mars 1966 à Air-Congo (devenu plus tard Air-Zaïre), il est devient en 1973 e plus jeune commandant de DC-10 au monde. Il se forme ensuite comme pilote-instructeur à la Flight Academy d'American Airlines à Dallas Fort Worth. De retour au pays, il devient instructeur et examinateur aéronautique sur DC 10.
Durant sa carrière, il transporte des figures importantes (dont le roi Baudoin et la reine Fabiola de Belgique, le Pape Jean-Paul II, des chefs d'Etat de tous bords, mais aussi le boxeur Mohamed Ali). Il a occupé des fonctions clés chez Air Zaïre, notamment Administrateur Directeur des Opérations.
A la suite d’un grave accident de roulage, survenu sur la route By Pass de KInshasa un certain 14 avril 1996, il est évacué à Bruxelles où il reçut des soins et réside jusqu’à ce jour.
Retraite et rapports avec «LAC»
Après 45 ans de service, Simon Diasolua prend sa retraite en 2012. Ne recevant pas son décompte final, il poursuit en justice son ancien employeur et remporte le procès.
En 2021, il critique la création et la gestion de LAC (Lignes Aeriennes Congolaises) et exprime ses doutes quant au lancement d’une nouvelle compagnie aérienne, Air Congo, sans résoudre les litiges existants. Il a déclaré que : « … seul le Président de la République dispose de la compétence de dissoudre l’ancienne compagnie aérienne. C’est le président Joseph Kasa Vubu qui avait créé la compagnie aérienne « Air Congo » en juin 1961. »
Publications
Son livre, édité chez Le Harmattan depuis 2014, est presenté à Kinshasa en octobre 2014 après Bruxelles et Paris. Sur 196 pages, Simon Diasolua raconte avec un luxe de détails son expérience de près de 40 ans sous la casquette de commandant de bord de la compagnie nationale aérienne Air Congo d’abord, puis Air Zaïre et enfin Lignes aériennes congolaises (LAC), ainsi qu’à la Direction des opérations d’Air Zaïre. Il lève également un coin de voile sur la catastrophe aérienne de type K.
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